Depuis des millénaires, les animaux et les plantes qui émettent de la lumière intriguent et fascinent l’Homme. Il a fallu toutefois attendre la fin du XXe siècle et les travaux du pharmacien français Dubois pour une explication de la bioluminescence. Il démontra qu’elle provenait de la réaction entre une protéine – la luciférine – et une enzyme – la luciférase – qui se combinaient pour donner un composé qui se décompose en libérant de la lumière froide.
Seule une minorité d’insectes sont bioluminescents, ils appartiennent principalement à l’ordre des Coléoptères et à la famille des Lampyridae. Qui ne connait le ver luisant, une des quatre espèces belges de lampyres ? On signale aussi chez nous un collembole vivant dans les grottes et, à travers le monde, quelques espèces de mouches et des taupins.
La bioluminescence intervient dans la communication entre les individus mâles et femelles d’une même espèce avant la reproduction, ou comme moyen d’intimidation contre certains prédateurs. Elle joue aussi un rôle d’attraction des proies voire d’éclairage utilisés par quelques rares lampyres au moment de se poser.
